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FFL064-JefGilson-LeMassacreDuPrintemps_C

First ever vinyl reissue
of highly sought after French experimental jazz
from the legendary Jef Gilson
Remastered from the master tapes.
Restored artwork + Obi Strip

vinyl

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[EN] In 1971, the day after the death of Igor Stravinsky, Jef Gilson and his Unit (Pierre Moret and Jean-Claude Pourtier) made this curious homage to classical music. It is jazz, contemporary and electroacoustic music that the trio interrogate through a wild ‘noise’ session evoking as much John Cage as Pierre Henry, John Coltrane as the Percussions de Strasbourg, the Art Ensemble of Chicago as the Tacet by Jean Guérin. Le Massacre du Printemps, (the Massacre of Spring) is a strange kind of homage to Igor Stravinsky, who had just died when, in 1971, Jef Gilson recorded this not-to-be-missed album of French experimental jazz. “Too many pieces of music finish too long after the end” the Russian composer was quoted as saying and here is Gilson offering us… six!
A funny bird (of fire) was Jef Gilson. Clarinetist who came up playing in the basement clubs with Claude Luter and Boris Vian, he turned to piano and multiplied his experiences in jazz: bebop, choral, modal, free, fusion… As a free spirit, Gilson welcomed many ‘up and coming’ French musicians in his bands (Jean-Luc Ponty, Bernard Lubat, Michel Portal, Henri Texier…) as well as being associated with Woody Shaw, Nathan Davis or Byard Lancaster. Later he would go on to create, Europamerica, a transatlantic formation in which Butch Morris, Frank Lowe, and Joe McPhee would play… But for the time being it’s a massacre! With Pierre Moret on organ and Jean-Claude Pourtier on drums, Gilson improvises with style and gusto. On the eponymous title track of the album, he also plays tuba and invites Claude Jeanmaire to get involved on prepared piano. Spring, for the four musicians here, is windswept: billowing, rumbling, frantic, it sounds like Stravinsky played by the ‘Percussions de Strasbourg’ without a scoresheet! After which, behind his electric piano, Gilson with Moret and Pourtier offers us five more “unpremeditated
spontaneous expressions”, as he wrote on the back of the album sleeve. Five wily and electric expressions which are like the soundtrack to a film which could also have been played by the Art Ensemble or Jean Guérin. So, when, in the same text, Gilson expresses the hope that we will get “from this album the same pleasure that we had making it”, we can but reply: how could it be otherwise?

[FR] En 1971, au lendemain de la disparition d’Igor Stravinsky, Jef Gilson et son Unit (Pierre Moret et Jean-Claude Pourtier) rendent un drôle d’hommage à la musique classique. Mais pas que. Car c’est aussi le jazz, la musique contemporaine et l’électroacoustique que le trio réinterroge au gré d’un délire bruitiste qui évoque aussi bien John Cage que Pierre Henry, John Coltrane que les Percussions de Strasbourg, l’Art Ensemble of Chicago que le Tacet de Jean Guérin.
Le Massacre du Printemps, voilà un drôle d’hommage à Igor Stravinsky, qui venait de disparaître quand, en 1971, Jef Gilson enregistre cet album incontournable du jazz exploratoire français. « Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin », disait le compositeur russe, et voilà que Gilson nous en donne… six ! Un drôle d’oiseau (de feu), Jef Gilson. Clarinettiste élevé en cave auprès de Claude Luter et Boris Vian, il passe au piano et multiplie les expériences jazzistiques : bebop, choral, modal, free, fusion… Electron libre, Gilson accueille dans ses formations des Français « en devenir » (Jean-Luc Ponty, Bernard Lubat, Michel Portal, Henri Texier…) en plus de frayer avec Woody Shaw, Nathan Davis ou Byard Lancaster. Plus tard, il montera Europamerica, formation transatlantique dans laquelle joueront Butch Morris, Frank Lowe, Joe McPhee…
Mais pour l’heure, c’est Le Massacre ! Avec Pierre Moret à l’orgue et Jean-Claude Pourtier à la batterie, Gilson improvise avec gains et fracas. Sur le titre qui donne son nom à l’album, il intervient au tuba et invite Claude Jeanmaire à tâter du piano préparé. Le printemps de ces quatre musiciens-là est alors battu par les vents :
claquant, grondant, éperdu, on dirait du Stravinsky joué sans partition par les Percussions de Strasbourg.
Après quoi, derrière un piano électrique, Gilson donne avec Moret et Pourtier cinq autres « expressions spontanées, sans préméditation », comme il l’écrit au dos de la pochette du disque. Cinq expressions espiègles et électriques qui sonnent comme la bande-son idéale d’un film qu’auraient aussi pu illustrer l’Art Ensemble ou Jean Guérin. Alors quand, dans le même texte, Gilson espère que l’on tire « de ce disque le plaisir que nous avons eu à le réaliser », nous ne pouvons que lui répondre : comment faire autrement ?


Source: soufflecontinurecords.com

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Le Massacre Du Printemps by Gilson.jpg
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